Rhodes (2) – Poulpe

rhyton-poulpe-flickr

 

En général, je ne suis pas très fan des collections de tessons en céramique qui prennent la poussière dans les musées d’histoire de l’art, mais là, on ne peut que s’arrêter devant une telle pièce !

Ce rhyton au poulpe était en vedette d’une exposition au Louvre en 2014-2015 (voir le dossier de presse).

Ce vase en terre cuite est ouvert au fond pour laisser écouler le liquide. C’est un « verre » de l’époque (le soufflage du « verre » – le matériau – n’a été introduit par les Babyloniens et les Phéniciens mille ans après la datation de ce rhyton).

Les rhytons étaient utilisés pour boire du vin ou pendant les libations (offrandes à un dieu).

Et la pieuvre, quelle pouvait-être sa signification ? Était-ce seulement un dessin stylisé ?

Crédit image : Rhyton à décor de poulpe, Rhodes, Grèce. Vase à boire, 1375 av. J.C., CC BY (c)Omega @flickr

Rhodes (1) – Enluminure

Cette année, une suite de brefs articles sur l’histoire de Rhodes. Pourquoi ? Parce que depuis une semaine de vacances passée sur cette île grecque il y a quelques années, je suis poursuivie par l’envie d’écrire une fiction sur la richesse de l’histoire de cette île. Alors peut-être qu’en listant ce que Rhodes m’inspire, cela m’aidera à écrire ce roman !

L’enluminure qui illustre cet article a initié mes recherches sur les chevaliers Hospitaliers. Elle est extraite d’un manuscrit de Guillaume Caoursin qui raconte le siège de Rhodes contre les Ottomans en 1480. La particularité de cet épisode de l’histoire des Hospitaliers, c’est que moins de mille chevaliers ont résisté à plusieurs dizaines de milliers d’assaillants (70000 selon les organisateurs, 15000 d’après la police). Et toujours d’après le manuscrit de Caoursin, du point de vue des Hospitaliers, la victoire est due à un « miracle », que je raconterai dans un prochain épisode !

Crédit image : enluminure du Gestorum Rhodiae obsidionis commentarii par le Maître du Cardinal de Bourbon, 1481. Domaine public, Wikimedia Commons