Le tour du monde en 40 jours

Arrivée ce midi du maxi-trimaran de Francis Joyon et ses coéquipiers dans la rade de Brest ou comment la vitesse des monocoques a quasi doublé en 24 ans.

En 1993, Bruno Peyron avait relevé le défi en 79 jours et Francis Joyon vient de le boucler en 40 jours.

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Crédit image : « Le tour du monde en quatre-vingts jours », Alphonse de Neuville & Léon Benett, 1872

 

Stylo numérique (2) le retour

Il y a deux ans, j’ai établi une liste de quelques stylos numériques disponibles sur le marché. Ce blog est resté quasi inactif depuis. D’après les statistiques WordPress, l’article a eu environ 1500 visiteurs en deux ans, soit deux par jour. Donc je ne suis pas seule intéressée par ce gadget ;-).

Alors, grande nouvelle, je viens de commander un Staedtler 990 01 ! Je devrais le recevoir ces jours-ci, je posterai mes tests sur ce blog.

En attendant, ce matin, dans ma grande surface préférée, enfin la plus proche, je suis tombée sur ça :

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Ce business pen Urban Factory n’est pas un stylo numérique au sens interaction avec un écran. Les fonctionnalités de l’objet sont conformes à l’étiquette, un stylo 3 en 1 : stylo classique + clé USB + stylet.

Le stylo classique a une pointe fine, voir le rendu ci-dessous. La mine se rétracte en tournant le bout du stylo. J’ai rapidement testé le stylet sur un ipad, c’est moins pratique que le doigt (je n’ai pas l’habitude des stylets). La clé USB marche nickel (test sous linux), pas besoin de pilote d’installation.

Concernant la solidité du produit, j’ai commencé par le faire tomber en le déballant (sans le vouloir, sur du parquet), il ne présente pas de séquelles apparentes. L’ouverture et la fermeture du stylo pour utilisation de la clé USB demande au début un peu de force. Mais après quelques manipulations, c’est plutôt une force, car la clé USB est bien protégée du l’intérieur du stylo.

Jusqu’ici je ne regrette donc pas mon achat. Ce « business pen » coûte 16 euros dans la grande surface, alors qu’il est commercialisé 30 euros en ligne.  Pour le prix d’une clé USB, j’ai aussi un stylo et un stylet à portée de main.

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N’hésitez pas à laisser des commentaires ou des questions, j’essaierai d’y répondre.

 

Rhodes (2) – Poulpe

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En général, je ne suis pas très fan des collections de tessons en céramique qui prennent la poussière dans les musées d’histoire de l’art, mais là, on ne peut que s’arrêter devant une telle pièce !

Ce rhyton au poulpe était en vedette d’une exposition au Louvre en 2014-2015 (voir le dossier de presse).

Ce vase en terre cuite est ouvert au fond pour laisser écouler le liquide. C’est un « verre » de l’époque (le soufflage du « verre » – le matériau – n’a été introduit par les Babyloniens et les Phéniciens mille ans après la datation de ce rhyton).

Les rhytons étaient utilisés pour boire du vin ou pendant les libations (offrandes à un dieu).

Et la pieuvre, quelle pouvait-être sa signification ? Était-ce seulement un dessin stylisé ?

Crédit image : Rhyton à décor de poulpe, Rhodes, Grèce. Vase à boire, 1375 av. J.C., CC BY (c)Omega @flickr

Rhodes (1) – Enluminure

Cette année, une suite de brefs articles sur l’histoire de Rhodes. Pourquoi ? Parce que depuis une semaine de vacances passée sur cette île grecque il y a quelques années, je suis poursuivie par l’envie d’écrire une fiction sur la richesse de l’histoire de cette île. Alors peut-être qu’en listant ce que Rhodes m’inspire, cela m’aidera à écrire ce roman !

L’enluminure qui illustre cet article a initié mes recherches sur les chevaliers Hospitaliers. Elle est extraite d’un manuscrit de Guillaume Caoursin qui raconte le siège de Rhodes contre les Ottomans en 1480. La particularité de cet épisode de l’histoire des Hospitaliers, c’est que moins de mille chevaliers ont résisté à plusieurs dizaines de milliers d’assaillants (70000 selon les organisateurs, 15000 d’après la police). Et toujours d’après le manuscrit de Caoursin, du point de vue des Hospitaliers, la victoire est due à un « miracle », que je raconterai dans un prochain épisode !

Crédit image : enluminure du Gestorum Rhodiae obsidionis commentarii par le Maître du Cardinal de Bourbon, 1481. Domaine public, Wikimedia Commons

Lectures 2016

Pour relancer un peu ce blog, une sélection de quelques lectures marquantes de 2016, avant de parler de celles de 2017 !

La religion, de Tim Willocks, pour son style magistral. Un pavé qui raconte les aventures de Mattias Tannhauser, ancien janissaire, au côté des chevaliers Hospitaliers, pendant le siège de Malte par les ottomans. A la base, j’ai lu ce livre pour me documenter sur les Hospitaliers… Au final, je suis éblouie par le style, et je lirai la suite, Les douze enfants de Paris.

Chronique des jours de cendre, de Louise Caron, pour son histoire belle et terrible à la fois. Le roman traite de l’occupation américaine de Bagdad en 2007.

Nexus, de Ramez Naam, pour l’envie renouvelée de lire de la science-fiction. Cela faisait longtemps que je n’en avais pas lu, et ce roman m’a vraiment donné envie de m’y remettre.

Le secret de Copernic et Le trésor de Tycho Brahé, de Jean-Pierre Luminet, pour tout ce que j’apprends sur les astronomes de façon romancée.

Le maître des illusions, de Donna Tartt, pour son ambiance unique et ses héros torturés mais dans la peau de qui on peut rentrer.

Ce que je sais de Vera Candida, de Véronique Ovaldé, pour son traitement exotique de sujets graves. Le premier titre que je lis de cet auteur, et sans doute pas le dernier !

Petit Pays, de Gaël Faye, pour en savoir plus sur le Burundi.

Des polars de Fred Vargas, Arnaldur Indriason, Michel Bussi, entre autres pour le suspens.

And last but not least, quelques lectures d’auteurs auto-publiés, parmi des « valeurs sûres » repérées parmi les gagnants des concours Draftquest/Librinova : La baie des morts et Orisha Song d’Azel Bury, Les ombres de Brocéliande de Lynda Guillemaud et le best-seller La délicatesse du homard de Laure Manel.